Une semaine tumultueuse marquée par des émeutes et des scènes de guérilla urbaine a laissé dans son sillage des séquelles matérielles dévastatrices. Le ministère de l’Intérieur a dénombré pas moins de 1500 structures, publiques et privées, endommagées ou incendiées. Ce décompte alarmant comprend un millier de commerces, 269 commissariats, gendarmeries et postes de police municipale, 370 agences bancaires, 243 établissements scolaires, 150 bureaux de poste, sans oublier les 12 000 véhicules et une quarantaine de bus.

L’ampleur des dégâts est sans précédent. Les entreprises se retrouvent face à un bilan financier catastrophique pouvant s’élever à un milliard d’euros. Les assureurs, confrontés à l’enregistrement de 5800 sinistres, estiment le coût des destructions à au moins 280 millions d’euros. C’est un montant supérieur de 80 millions d’euros à celui des violences urbaines de 2005 qui avaient perduré durant un mois entier.

Au beau milieu de cette crise, le gouvernement n’a trouvé comme seule réponse que d’annoncer de nouvelles mesures “en faveur des quartiers”. Voilà trente ans que les Français financent le développement de ces quartiers, tandis que les services publics se raréfient et que les régions rurales se meurent sous le poids de l’abandon étatique.

Une fois aux commandes de l’État, nous nous engageons à mettre en œuvre tous les leviers possibles pour que le contribuable honnête n’ait plus à payer pour les actes de quelques fauteurs de troubles. Nous visons à frapper les casseurs et les délinquants là où ça fait mal, en supprimant leurs aides sociales et en instaurant une justice intransigeante.

Soutenez-nous et exigeons ensemble que les casseurs assument financièrement les conséquences de leurs actes !