En pleine révolte paysanne, Emmanuel Macron avait promis aux agriculteurs l’arrêt des négociations sur le traité de libre-échange Union européenne / Amérique du Sud (Mercosur). Cet accord, qui prévoit l’importation de 99 000 tonnes de viande bovine, 100 000 tonnes de volailles ou encore 180 000 tonnes de sucre, s’inscrit en droite ligne dans la concurrence déloyale que dénoncent les agriculteurs français, et qui menace notre sécurité alimentaire.
Or, nous apprenons cette semaine que la Commission européenne contredit le président de la République française : par la voix de son commissaire au Commerce, la Commission confirme que le traité est bel et bien toujours en discussion, et qu’il ne sera ajouté aucune « clause miroir » pour préserver l’agriculture française et européenne. Encore une fois, comme avec le soutien au volet agricole du « Pacte vert », Emmanuel Macron vient mettre la main sur l’épaule des agriculteurs après les avoir poignardés à Bruxelles !
Seul le Rassemblement National aura le courage d’imposer « l’exception agriculturelle » pour sortir l’agriculture des accords de libre-échange, et la volonté de s’opposer à la prolifération normative européenne qui entrave nos paysans dans leur travail.
Notre agriculture française, c’est notre fierté : protégeons-la !