Emmanuel Macron a présenté hier matin le programme de Valérie Hayer dans un rôle de porte-parole qui n’est pas à la hauteur de la stature présidentielle.
Pour tous les Français, l’intervention du Chef de l’État doit s’interpréter comme un appel au vote et comme un appel à la mobilisation. Six ans et sept mois après le premier discours de la Sorbonne, l’Europe est la seule thématique pour laquelle Emmanuel Macron a été cohérent : il veut toujours plus d’Europe et toujours moins de France.
Jamais les citoyens européens n’auront été si éloignés des grandes décisions qui ont pourtant un impact concret dans leur quotidien. Ce discours aurait dû consister en des excuses ou au moins une proposition de réorientation. En réalité, il a été un discours d’autosatisfaction, déconnecté des réalités que vivent nos compatriotes.
Ces élections européennes sont, en réalité, une bataille électorale entre deux conception de l’Europe et une opposition entre notre projet et son bilan. Nous voulons bâtir avec les nations et pour les peuples, l’Europe du 21ème siècle. La construction européenne actuelle, loin de cet objectif, est devenue un accélérateur du déclin français et européen au lieu d’incarner un levier de puissance pour notre pays et de garantir aux Français une protection supplémentaire.
L’Europe que nous voulons bâtir est une Europe à la française. Nous la construirons autour de trois piliers : une Europe qui protège, une Europe qui produit, une Europe qui respecte.
Ce que Jordan Bardella propose aux Français, le 9 juin, est clair : sanctionner le gouvernement et l’Europe de Macron d’une part, ouvrir la voie de l’alternance d’autre part. La suite concrète devra être la dissolution de l’Assemblée nationale, c’est ce que nous demanderons avec Marine Le Pen, le soir du 9 juin si notre liste arrive en tête.
Pour faire triompher vos idées, mobilisez-vous à nos côtés !