
L’île de Mayotte, notre 101e département français, a été dévastée par un cyclone d’une rare violence semant ruine et désolation sur son passage. Les victimes sont innombrables, les dégâts encore inchiffrables tellement ils sont importants. Entre les drames humains et la destruction des infrastructures et des habitats, l’île est aujourd’hui au bord de l’anéantissement.
Les ignobles pillards sont à l’œuvre et nos forces de l’ordre sont exemplaires dans leur combat contre ces criminels et leur soutien indéfectible aux populations civiles.
L’immigration de masse dont Mayotte souffre, encouragée par des décennies de laxisme, a amplifié toutes les conséquences de cette catastrophe. Les logements insalubres, les bidonvilles, indignes d’un grand pays comme la France, et leurs occupants ont été pulvérisés par l’ouragan. Quelle irresponsabilité, quelle hypocrisie, quel mépris pour ces populations alors que Marine le Pen alertait depuis si longtemps sur cette situation désastreuse ! Dans cette épreuve, les fonds européens devraient déjà être débloqués.
En tant que région ultrapériphérique, Mayotte bénéficie d’une attention spécifique de l’Union européenne, mais pour l’instant, aucune décision n’a été encore prise. Néanmoins, les aides financières seront inopérantes si elles ne sont pas accompagnées de politiques fermes concernant l’immigration illégale et la sécurité.
Nos concitoyens mahorais doivent être secourus et protégés. Ignorer cette réalité, c’est condamner Mayotte à un cercle vicieux de crises successives. Les réponses de l’État à cette crise majeure doivent être à la hauteur de la situation et de la détresse de nos concitoyens. C’est une exigence absolue !

Jean-Paul Garraud
Président de la délégation RN au Parlement européen