
Revue de presse présentée par : Nathalie GUIHOT-VIEIRA
Une université mise à sac. Triste actualité qui se répète sur le campus de Rennes 2, qui n’est que le reflet d’un enseignement supérieur public pris en otage par les organisations d’extrême gauche. Depuis une dizaine de jours, un mouvement étudiant progresse, à Rennes, touchant la majorité des sites de la ville : Rennes 1 et 2, Sciences Po, les Beaux-Arts. À l’appel des syndicats étudiants d’extrême gauche, l’université est bloquée depuis le 21 janvier. Mais malgré la levée des blocages le week-end dernier, l’université n’est pas en mesure d’ouvrir ses portes, tant les dégâts sont considérables. Le site est saccagé et les réparations coûteront – au contribuable – a minima plusieurs dizaines de milliers d’euros. Yvenn Le Coz, délégué national du syndicat étudiant UNI, s’indigne : « C’est une ultra-minorité qui impose sa loi à la majorité. Il s’agit de 200 à 300 bloqueurs. ».
Motif officiel de la protestation ? « Contre l’austérité imposée par les gouvernements », a déclaré le syndicat étudiant d’extrême gauche Union pirate. Une motivation qui sonne comme un prétexte. Les universités, particulièrement bretonnes, sont infiltrées par les mouvements anarcho-nihilistes d’extrême gauche qui profitent de n’importe quelles situations pour créer le chaos. « Chaque année, la revendication du blocage est différente : le conflit israélo-palestinien, la loi Immigration, la réforme des retraites », souligne le représentant de l’UNI, avant d’accuser une présidence « passive et complice ». « Aucune intervention des forces de l’ordre, aucune sanction des étudiants qui sont pourtant identifiés. »
>> Source : Boulevard Voltaire 6 février 2025 – Journaliste Yves-Marie Sévillia
>> Autre lien : Des dégradations hallucinantes – Plusieurs semaines de travaux