Revue de presse : Éducation sexuelle à l’école, un programme moins woke mais toujours inadapté

Revue de presse présentée par : Nathalie GUIHOT-VIEIRA

Élaboré afin d’encadrer et de rendre obligatoires les trois séances annuelles d’éducation à la sexualité prévues par la loi Aubry de 2001, ce programme sera appliqué dès la rentrée de septembre 2025, de la maternelle à la terminale. Il prévoit « une éducation à la vie affective et relationnelle » pour les écoles maternelles et primaires et s’étend à « l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » pour les collèges et les lycées.

« Ce programme comporte des aspects positifs comme l’apprentissage du respect de soi et des autres, ainsi que la prévention vis-à-vis des réseaux sociaux » reconnaît Ludovine de La Rochère, la présidente du syndicat de la famille. « Je note également une diminution du nombre d’occurrences du terme « identité de genre », mais l’idéologie du genre reste néanmoins présente. On demande par ailleurs aux élèves de 5ème, donc âgés de 11 ans, de « prendre conscience de leur orientation sexuelle » au moment où ils sont dans la construction de leur identité ».

On note par ailleurs que les parents seron uniquement « informés des objectifs d’apprentissage annuels de cette éducation » sans avoir accès au contenu spécifique de ces séances, contrairement à ce que prévoyait la version principale du programme. Une mise à l’écart qui constitue une violation de leur autorité parentale selon l’association des Juristes pour l’enfance.

Le député (DR) Alexandre Portier souligne l’importance de surveiller attentivement trois aspects clés dans la mise en œuvre du programme : la formation des enseignants, les ressources pédagogiques qui seront publiées par le ministère et les associations intervenant auprès des enfants.

Le JDD du 9/02

Le JDD du 6/02

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