Revue de presse : Après les ZFE …

Revue de presse présentée par : Nathalie GUIHOT-VIEIRA

Un tribunal stoppe le projet de l’A69 : la folie écolo s’institutionnalise.

Le collectif « La voie est libre », en la personne de son porte-parole, a montré son enthousiasme dans une conférence de presse triomphale : le tribunal administratif de Toulouse vient d’ordonner la suspension des travaux de la future autoroute A69 qui doit relier Toulouse à Castres, « pour raisons environnementales ». Les écolos peuvent être bien contents, en effet, mais il y a fort à parier qu’ils seront les seuls. L’État avait déjà engagé 300 millions de nos euros pour ce projet, sur les 450 prévus. La nouvelle autoroute devait être inaugurée à la fin de l’année 2025. 1.000 salariés vont perdre leur emploi du jour au lendemain, comme le rappelle sur X le député du Tarn Jean Terlier. De manière générale, tous les représentants de l’État sont indignés : les élus locaux estiment que l’arrêt des travaux coûterait plus d’un milliard d’euros, alors même que la moitié des ouvrages d’art sont réalisés. Interrogé sur France Info, le ministre Agnès Pannier-Runacher dit soutenir l’appel que va interjeter l’État. Et même la socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est contre cette interruption.

L’objectif de cette autoroute n’est pas le « gain de temps dérisoire de vingt minutes » complaisamment fustigé par les détracteurs du projet. Il s’agit, en réalité, de relier le Tarn à Toulouse, à la manière d’un vaisseau sanguin. Quiconque a déjà vécu dans le Midi ou même simplement traversé ses villes moyennes et ses villages ne peut que constater l’évidence : les grandes métropoles (Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Nîmes) ont capté l’essentiel des ressources, tandis que les campagnes (« la ruralité », « les territoires », disent-ils) sont en train de crever. Le spectacle désolant de grandes maisons abandonnées, de magasins fermés depuis des décennies, de centres-villes déserts brise le cœur. Qu’ils y aillent voir, les écolos, comment on vit à Castres, à Albi ou à Carcassonne ! Contre l’autoroute, nos écolos ont proposé un développement du réseau ferroviaire et de la route nationale existante. Des sparadraps. Ils n’ont pas compris l’ampleur du problème. Ce n’est pas leur affaire.

Relier le Tarn à Toulouse

« Il y aura un avant et un après », disent les fanatiques. C’est tout à fait vrai, car c’est la première fois que des juges, élus par personne, entravent l’action d’élus locaux dépositaires de la légitimité populaire. C’est un épisode décisif du terrifiant gouvernement des juges. Sans surprise, les élus LFI de la région se réjouissent de cette iniquité stalinienne… tout comme la rapporteur écologiste qui a voulu pointer l’« aberration écologique » de ce projet d’aménagement du territoire. Illégitimité de la décision, fondamentalisme de l’idéologie : les gauchistes sont à la maison.

Insectes et grillons dans l’assiette

Pendant ce temps, toujours au nom de l’écologie, on apprenait, il y a quelques semaines, que le Parlement européen allait généraliser l’utilisation de farine d’insectes dans l’alimentation. Quel monde sympathique ils nous préparent… Un monde dans lequel les campagnes ne sont plus desservies et où, dans des métropoles livrées à la barbarie (les maires de Bordeaux ou Grenoble sont écolos, eux aussi), des bobos carencés en vitamines achètent des plats à la farine de grillons. On se demande quel rapport tout cela peut bien avoir avec l’écologie, la vraie, qui est uniquement la façon dont nous devrions tous respecter la nature. Et ce respect n’est pas une valeur de gauche : c’est du simple bon sens. En revanche, empêcher les habitants des « périphéries » d’être raccrochés aux centres urbains, ce n’est pas écolo, c’est tout simplement idiot. Que les juges, les activistes et les députés qui se repaissent du chaos profitent de leurs derniers triomphes : à cause d’eux, la révolte de la France périphérique gronde.

Tribune de Julien LEONARDELLI, député du Rassemblement National au Parlement Européen

L’annulation du projet d’autoroute Toulouse-Castres par la justice est une aberration, qui illustre une fois encore la domination idéologique d’une minorité militante, qui au nom d’une écologie punitive, refuse tout progrès et cherche en permanence à paralyser l’aménagement de nos territoires d’Occitanie. Face à cette décision scandaleuse, prise au détriment de l’intérêt général, je tiens à saluer la volonté de l’État de faire appel pour permettre à ce projet structurant pour l’Occitanie de voir enfin le jour. L’intérêt général doit toujours primer sur les basses considérations idéologiques d’une poignée d’activistes souvent violents !

Je rappelle que ce projet d’autoroute entre Toulouse et Castres est vital pour l’Occitanie, car il permettrait d’assurer le désenclavement du département du Tarn, en facilitant les trajets entre la métropole toulousaine et la ville de Castres, notamment pour les travailleurs et les entreprises locales. Ce projet permettrait également de dynamiser l’économie régionale, en attirant de nouveaux investissements et en offrant un accès routier rapide aux entreprises et industries locales. Enfin, ce projet permettrait aussi de fluidifier le trafic routier, en évitant la saturation des routes secondaires, souvent encombrées et dangereuses.

Ce projet, dont le chantier a d’ores et déjà bien avancé, avait fait l’objet de nombreuses consultations à travers un processus démocratique clair. Il était d’ailleurs soutenu par les collectivités locales, les élus et des milliers de citoyens, qui avaient bien compris qu’une telle infrastructure serait un véritable levier de développement économique et social.

Les Français en ont assez de voir tous les projets structurants pour nos territoires, être ainsi bloqués par des procédures interminables, orchestrées par des activistes hostiles au développement. C’est pourquoi le Rassemblement National réclame des réformes pour empêcher ces abus, par un encadrement plus strict des recours abusifs, en limitant les délais et en sanctionnant les procédures dilatoires visant uniquement à retarder des projets validés démocratiquement. Enfin, il faut renforcer le pouvoir des élus locaux, qui doivent pouvoir décider des projets d’aménagement sans être systématiquement remis en cause.

A lire sur Boulevard Voltaire : https://www.bvoltaire.fr/un-tribunal-stoppe-le-projet-de-la69-la-folie-ecolo-sinstitutionnalise/

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