Mardi 24 octobre, la Commission européenne a publié son plan d’action encourageant l’installation d’éoliennes dans l’Union européenne. Elle propose notamment de faciliter les permis, d’améliorer l’accès aux financements publics et d’écrire une « charte de l’éolien » pour assurer le maintien de la compétitivité de l’industrie européenne.
Ce plan vise à débarrasser l’Europe de sa dépendance énergétique à l’égard de pays tiers. Une fois n’est pas coutume, l’UE affiche là un bel objectif mais sous lequel se cache une réalité plus sombre…
Les études d’impact le démontrent depuis des années : l’éolien n’est pas une source d’énergie verte. Certes, sa production d’électricité ne pollue pas. En revanche, la construction, l’installation et le démantèlement de ces engins présentent un bilan carbone nocif. Les faux écologistes mais vrais idéologues de la Commission ne semblent pas gênés par l’utilisation des « terres rares » pour fabriquer les éoliennes, alors qu’elles proviennent en majorité de Chine et du Brésil, pays connus pour leur non-respect des normes environnementales européennes. La durée de vie limitée de ces engins, 22 ans, ne les dérange pas non plus. De vraies questions se posent : comment sont recyclées les « terres rares » ? Que faire des « pales » et des « mâts » qui constituent l’éolienne ? Cette situation a abouti aux États-Unis à la création de « cimetières d’éoliennes », où des pales de turbine en fibre de verre sont enterrées. Un véritable scandale !
Mais, la pollution liée à l’éolien ne s’arrête pas là. Cette source d’énergie n’est que très peu efficace, dépendant du vent. Pour compenser ce faible rendement, certains pays, comme l’Allemagne, ont rouvert des centrales à charbon dont le bilan carbone est désastreux. Pourtant, une solution existe : le nucléaire. Indispensable aujourd’hui, puissant, propre : il présente tous les avantages que le charbon ou l’éolien n’ont pas. Il semblerait qu’au sein des institutions européennes, le mot « nucléaire » soit tabou. Jamais la Commission ne le met en avant, et si ce terme est mentionné, c’est pour le diaboliser. Pourquoi un tel acharnement idéologique de la gauche et des écologistes au sujet de cette source d’énergie ? Parce que ces derniers représentent le renoncement alors que le nucléaire symbolise la puissance.
Se déplaçant dans une centrale nucléaire française, le Général de Gaulle déclarait en 1963 : « Nous avons décidé d’avoir ce qu’il nous faut. Et d’autant mieux, et d’autant plus, que cette puissance nucléaire comme on dit est liée directement à l’énergie atomique elle-même qui est comme vous le savez tous, le fond de l’activité de demain. » Ce grand homme, l’un des derniers que notre pays ait connus, avait bien compris les enjeux stratégiques liés au développement du nucléaire civil. Aujourd’hui, le Rassemblement National porte cet héritage gaullien et soutient l’agrandissement du parc nucléaire français, contrairement à Emmanuel Macron qui a fermé la centrale de Fessenheim et étend les parcs éoliens
Jean-Paul Garraud
Président de la délégation RN au Parlement européen