La visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture a révélé la fracture profonde entre le président de la République et le monde agricole. Confrontés à des difficultés majeures, les agriculteurs français ne veulent plus se payer de mots, et ne font plus confiance à des dirigeants qui ont soutenu, depuis 7 ans, la décroissance agricole, l’écologie punitive et la concurrence déloyale, notamment à Bruxelles. En ne défendant pas les intérêts français à Bruxelles, en soutenant le Pacte vert, Emmanuel Macron a provoqué la colère de toute une profession.

Pour ses deux jours de visite au Salon de l’Agriculture, Jordan Bardella, très chaleureusement accueilli, a voulu écouter nos agriculteurs, dans une démarche d’humilité. Notre tête de liste aux élections européennes du 9 juin prochain a envoyé un message fort au monde agricole : il n’y a pas de fatalité à la détresse agricole et à la souffrance rurale, il n’y a pas de fatalité à la faillite de notre modèle.

En défendant l’« exception agriculturelle », permettant de sortir l’agriculture des accords de libre-échange dérégulé, une grande loi « Mangeons français ! » de patriotisme économique pour favoriser nos agriculteurs dans les cantines scolaires françaises, la simplification des normes ou encore l’exonération des droits de succession pour faciliter la transmission, le Rassemblement National propose un changement de logiciel, au niveau français et européen, et des mesures concrètes pour redresser notre modèle agricole.

Il n’y a pas de souveraineté sans agriculture : les décisions que l’on va prendre pour notre agriculture dès maintenant détermineront si la France demeure une puissance agricole au 21e siècle. Pour Jordan Bardella et le Rassemblement National, nos agriculteurs sont l’âme de la France, l’un des piliers de sa puissance et la garantie de notre sécurité alimentaire : nous nous tenons à leurs côtés.