Le pouvoir au peuple !
Vendredi 9 juin, un demandeur d’asile syrien poignardait plusieurs très jeunes enfants à Annecy. L’horreur absolue. L’héroïsme du jeune Henri, qui, au mépris de sa vie, s’est interposé, a certainement permis d’éviter un massacre. Loin d’être un fait divers comme le clament la plupart des médias et Stéphane Sejourné, tête de file des macronistes au Parlement européen, cette attaque illustre le bilan désastreux de la politique migratoire européenne et nationale.
Nous la dénonçons depuis longtemps avec, pour en sortir, une seule solution : le référendum sur notre projet immigration.
Le dernier référendum en France, qui remonte à 2005 et qui portait sur la Constitution pour l’Europe, produisit un échec cinglant pour le pouvoir en place. Depuis, plus aucun président de la République n’a pris le risque de retourner au peuple, d’où le fossé considérable qui s’est creusé entre celui-ci et nos gouvernants. Malgré l’article 2 de la Constitution qui proclame comme principe républicain le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », nos gouvernants méprisent tellement le peuple français qu’ils le jugent incapable de choisir son avenir, et cherchent ainsi à faire son bonheur malgré lui. Rien de pire en fait. À Bruxelles, les technocrates, qui n’ont aucune légitimité démocratique, imposent leur vision idéologique. Un déni de démocratie permanent !
L’épisode de la réforme des retraites illustre, en France, cette déconnexion du politique face au peuple. Toutes les enquêtes d’opinion ont démontré que le peuple, majoritairement, n’en voulait pas. Le passage en force par le Gouvernement, après un simulacre de débat, a rajouté au discrédit de M. Macron et de sa clique.
Dans leur tour d’ivoire, nos dirigeants contemplent le désastre migratoire en cours et en rajoutent en cherchant à appliquer le plus rapidement possible et avec zèle un pacte migratoire européen qui impactera le quotidien des Français. De fait, les classes populaires seront les premières victimes de cette immigration de masse. L’insécurité, la concurrence déloyale qui tire vers le bas travail et salaires, les charges et prélèvements en augmentation pour nourrir les guichets sociaux…
Revenir aux fondamentaux de l’Europe et de la Nation, voici l’un de nos objectifs principaux. Nos dirigeants redoutent le peuple. Nous prévoyons de lui rendre le pouvoir, de reprendre le contrôle de l’immigration, de protéger les Français. « La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain. », dixit Charles de Gaulle. Nous le ferons.
Jean-Paul Garraud
Président de la délégation RN au Parlement européen