Une longue séquence électorale s’achève, riche d’enseignements et de succès pour le Rassemblement National.
Je veux, avant tout, remercier chacune et chacun d’entre vous. Dans ces batailles électorales, le RN a pu compter sur votre enthousiasme et votre intelligence. Malgré les caricatures diffusées par nos opposants ou par certains médias, vous avez su faire preuve de calme, de dignité et de responsabilité. Il n’y de richesses que d’hommes et de femmes : vous êtes, incontestablement, la richesse de notre mouvement.
Merci !
Qu’il me soit permis de revenir maintenant sur la succession de scrutins que nous avons vécus.
Plus qu’une victoire électorale, nous avons alors remporté une victoire idéologique. Tous nos thèmes ont été au cœur du débat public : l’Europe des Nations, dans laquelle la France défendrait enfin ses intérêts ; la lutte contre l’immigration massive et pour l’identité de nos peuples ; le rejet d’une écologie punitive, qui pèse sur nos agriculteurs sans pour autant préserver l’environnement ; le soutien à une préférence européenne en matière de défense ; ou encore le soutien résolu au nucléaire.
Cette victoire aux élections européennes a ouvert la voie à la dissolution de l’Assemblée nationale, comme nous l’exigions. Lors de ces élections législatives, marquées par une participation historique, le Rassemblement National a obtenu plus de 10 millions de voix, largement devant les autres formations politiques. Il a démontré sa maturité politique, en formant une alliance inédite avec les Républicains à droite du président Eric Ciotti.
A l’issue des élections, nous obtenons 40% de députés supplémentaires et des moyens substantiels pour vous défendre le plus efficacement possible.
Il peut aussi s’appuyer sur un nombre d’électeurs record, et un nombre historique d’adhérents (vous êtes désormais plus de 100 000 adhérents !). Contrairement à ce que prétend la presse, ce n’est pas une défaite pour le Rassemblement National, mais le socle qui permettra de bâtir les victoires futures.
Autre enseignement : ces législatives ont révélé l’existence d’un parti unique, constitué par une alliance du déshonneur entre M. Macron et M. Mélenchon. En fonction des circonscriptions, les candidats d’extrême gauche se sont désistés pour les macronistes, et les macronistes se sont désistés pour les candidats d’extrême gauche, dans le seul but de faire barrage au Rassemblement National et – pire encore – aux Français qui votent pour lui. Par ces manœuvres indignes, par ce soutien mutuel, ils se sont rendus comptables de la situation d’impasse dans laquelle se trouve le pays, et de la détresse de millions de Français qui souhaitaient le changement.
Je le dis solennellement : priver les Français de la politique de redressement qu’ils voulaient n’est pas un destin viable pour le pays. Toutefois, ces tractations d’appareils ont révélé un fait indiscutable :
Dans cette Assemblée ingouvernable, d’où n’émerge à l’heure actuelle aucune majorité claire, nous incarnerons un pôle de stabilité, aussi bien face aux appels à l’insurrection de l’extrême gauche, qui n’accepte pas son statut minoritaire, que face à la déconnexion du camp présidentiel. Comptez sur Marine Le Pen et le groupe du Rassemblement National qu’elle dirige pour vous défendre à chaque instant. Comme lors de la précédente mandature, notre unique boussole sera l’intérêt de la France et l’intérêt des Français, et nous ne voterons qu’en fonction de cette exigence supérieure.
Alors que le Nouveau Front Populaire trahit déjà, une à une, ses promesses, en reconnaissant par exemple l’impossibilité d’un SMIC à 1600 euros, et alors que les macronistes n’ont plus aucun projet à proposer au pays, nous serons fidèles à nos convictions, à nos valeurs, et aux mesures que nous avons proposées pour redresser la France et améliorer le quotidien des Français, notamment en matière d’immigration, d’agriculture, de sécurité ou de pouvoir d’achat.
Respecter les Français qui nous soutiennent, c’est reconnaître sans détour aussi une autre réalité : tout n’a pas été réussi. Même si elles ont été très minoritaires, des candidatures qui n’ont pas été à la hauteur de notre mouvement, contraires à nos valeurs, dans des territoires où nous avons connu une croissance fulgurante qui n’a pas permis de s’organiser efficacement, ont indéniablement pesé sur nos résultats. Pour ne plus connaître un tel problème, et ne plus jamais donner d’arguments à nos adversaires, une restructuration sera engagée, et toutes les leçons seront tirées.
Dans cette volonté permanente de perfectionner notre mouvement, j’ai besoin de vous : assumez vos convictions, qui sont majoritaires dans le pays, venez nous prêter main forte, offrez-nous votre énergie et vos compétences. Quand la France appelle, aucun patriote ne peut laisser cet appel sans réponse. C’est de cette union des Français fiers qu’arrivera la victoire et elle arrivera plus tôt que les commentateurs ne le pensent.
Chers amis, je vous souhaite à tous un excellent été. Le nôtre sera placé sous le signe du travail pour préparer une rentrée de combat, car rien n’est fini : bien au contraire, tout commence !