Dans quelle grande nation pourrait-on tolérer qu’un territoire comme Mayotte endure une crise migratoire, sécuritaire et sociale aussi grave sans réagir ?
Dans son discours politique, le gouvernement ne fait que ressasser des mesures déjà évoquées par d’autres, comme la loi programme. Ses décisions, à l’instar des opérations telles que Wuambushu n’ont guère freiné la montée de la criminalité à Mayotte. Alors, bien sûr, la récente réforme du droit du sol dans ce territoire est une avancée, mais elle reste insuffisante sans une stratégie globale.
Il est cependant impératif d’adopter une position diplomatique plus ferme envers les Comores, principaux instigateurs de cette crise. Les renvois d’étrangers de Mayotte vers la métropole sont non seulement absurdes mais témoignent d’une carence politique. Enfin, nous exigeons, comme nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises, l’instauration de l’état d’urgence à Mayotte et un renforcement du système judiciaire pour répondre aux besoins de sécurité des Mahorais.
Pour rendre la situation viable à Mayotte, il est crucial que l’État reprenne le contrôle dans toutes ses dimensions.