Chers Mahorais,
Votre souffrance, loin de tout, abandonnés et méprisés par le pouvoir en place, je la ressens profondément. Ces derniers jours, vous êtes plongés dans un chaos semblable à une guerre civile. Cette situation intolérable vous confronte à des barrages de migrants, du racket, des tentatives d’assassinat et des destructions de vos habitations, dans une impunité totale.
Je comprends votre sentiment d’injustice et d’abandon, tant de la part des autorités locales qui répriment vos manifestations pacifiques que du gouvernement d’Emmanuel Macron, qui promet depuis sept ans des changements qui ne se concrétisent jamais.
L’opération Wuambushu, censée mettre fin à l’immigration anarchique et à la criminalité, a été un échec monumental, exploité à des fins de communication politique. L’immigration en provenance des Comores et d’Afrique a apporté sur votre sol la violence et la peur.
Comment accepter que la France, puissance mondiale, ne puisse pas agir face à l’Union des Comores et à son président Azzali ?
Une loi-programme pour Mayotte était déjà évoquée il y a deux ans, tout comme le début des travaux pour une piste aérienne qui n’ont jamais eu lieu. J’ai moi-même proposé une loi pour mettre fin à l’immigration à Mayotte en 2018, une mesure qui sera intégrée dans une grande loi pour l’outre-mer que je présenterai bientôt.
Je connais votre amour pour la France, votre attachement à notre patrie. Votre résilience et votre détermination sont admirables. Sachez que je suis là pour vous, je ne vous abandonnerai jamais. Ne perdez pas espoir, ne baissez pas les bras.
Ce que vous vivez n’est pas une fatalité, mais le résultat de mauvais choix politiques. Le Rassemblement National et ses militants seront toujours à vos côtés.