Revue de presse : Interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035 ? Pas si sûr

Revue de presse présentée par : Nathalie GUIHOT-VIEIRA

Lundi 17 février, les députés ont voté majoritairement contre l’interdiction de la vente de véhicules thermiques dès 2035. Une petite victoire symbolique face au rouleau compresseur bruxellois qui cherche toujours à convertir aux forceps les citoyens à l’écologie de masse.

La France s’était fixé 2040. Votée en 2019, la loi au nom très savant « d’orientation des mobilités » instaurait une interdiction de la vente des véhicules thermiques, c’est-à-dire ayant un moteur à combustion (utilisant du carburant comme l’essence ou le diesel) à partir de 2040. L’Union européenne avait décidé d’en rajouter une couche et d’avancer, dans le cadre du Green Deal, cette interdiction à 2035. Dans ce grand Pacte vert européen adopté en 2023, une série de mesures est destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, le parc automobile européen, coupable de générer du gaz carbonique, doit-il être « décarboné ».

Lors de l’examen d’une loi fourre-tout visant à transposer le droit européen en droit français, une majorité de députés ont voté lundi, dans un Hémicycle clairsemé, la suppression de l’échéance de 2035 qui fixait l’arrêt de mort de la commercialisation des véhicules à moteur non électrique.

Marine Le Pen : « Par leur vote, les députés du Rassemblement National ont obtenu la fin de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique neufs à partir de 2035. Une mesure de non-sens défendue par l’Union européenne et soutenue par Emmanuel Macron et la gauche, qui si elle venait à être appliquée, serait une catastrophe pour l’industrie automobile française et le pouvoir d’achat des Français ».

A lire sur Boulevard Voltaire : https://www.bvoltaire.fr/linterdiction-des-voitures-thermiques-en-2035-a-du-plomb-dans-laile/

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